Il y a qqs années avec mon mari nous avons visité la région et nous sommes passés devant le préventorium :"Lenfant Roi". Durant cette période je fut embauché dans cet établissement sur un poste d'employée ménagère. J'avais 20 ans ,venais du département de l'Hérault.
Récemment pour revoir si l'établissement existait toujours , je fis des recherches sur Internet et avec mon mari nous avons découvert ce blog.
Je devais faire le ménage dans divers pavillons installés dans le grand parc qui accueillaient des enfants. Chaque jours j'apportais les repas de midi au réfectoire. Un jour je fus témoin de cette scène qui m'a sidérée.
Apportant le repas je vis une monitrice qui sermonnait un tout jeune enfant qui hurlait. en pleurs . Je ne savais pourquoi .Peut-être par ce qu'il refusait de manger? Elle le prit brusquement lui mit de force sa tête sous sous l'eau tout en l'arrosant avec violence. Je fus sidérée devant cette scène.
Culpabilisée devant mon mon absence de réaction mais aussi par mon dépaysement je décidai de résilier mon contrat d'embauche.
Le directeur fut surpris de ma décision alors que je donnais satisfaction mais très certainement la véritable raison fut cet acte ignoble dont je n'ai pu dénoncer.
Ce témoignage reste encore très présent et fut réactivé par votre blog.
64 ans après, il reste toujours là.
Tant d'années après , je revois cette scène.
Depuis la loi du 10 juillet 1989 sur la maltraitance aux enfants, on parle de maltraitance institutionnelle.
Me voilà enfin libérée de ce secret revenu en mémoire.
Merci de me dire si depuis les services de la DASS et de la justice ont depuis réagi.
Pour la maltraitance, malheureusement il n'y a rien de nouveau. On en parle de plus en plus mais la maltraitance qui est un terme générique a toujours existé. Il reste aux citoyens et surtout aux professionnels de dénoncer les faits .Maintenant nous savons que toutes les couches sociales, tous les établissements et services psycho -médico-sociaux, peuvent rencontrer des faits similaires relatés dans votre blog.
Hélène et Gérald

Je recherche Josette, seul souvenir de mon passage vers 1960 / 1961 J’avais 3 ou 4 ans à l’époque et j'ai quitté l'Enfant Roi à 6 ou 7 ans..... merci.

Bonjour,
Je recherche des personnes qui auraient connu une veilleuse de nuit prénommée Jeanne ou Jeanine, d'origine espagnole, qui aurait travaillé à l’Enfant Roi de 1968 à 1980. Une de ses collègues s'appelait Mme Campet. Elle aurait pris sa retraite au début des années 80. Elle aurait glissé dans un dortoir la nuit (accident de travail) La connaissiez-vous?

Bonjour. Je me rappelle un peu de mon séjour à l´Enfant Roi et de des monitrices Annie et Annick. J'étais dans le groupe des Pins, peut-être que quelqu'un peut m'aider à retrouver des personnes ou les monitrices Annie et Annick. Merci Daniel Giordano

Je voudrais bien donner mon email l'adresse
danielg61@t-online.de

J'habite depuis 35 ans en Allemagne.

Merci pour votre message. Christophe

J'ai séjourné trois mois à l'Enfant Roi, d'aout à octobre. Je suis tombée sur une monitrice prénommée Rose-Marie et surnommée "la timbrée" (certains la reconnaîtront). J'ai subi des sévices quotidiens.Elle trouvait marrant de me frapper sur tout le corps avec ses talons aiguille. Elle se baladait à poil devant nous, urinait devant nous dans les douches. Quant au docteur, elle surveillait les repas, il fallait manger, manger, on prenait des claques et si on vomissait on vous faisait manger le vomi. Ou alors, l'enfant était réputé "constipé" et allait à l'infirmerie recevoir un lavement de deux litres. Pendant l'opération la toubib regardait avec un sourire sadique. Une nuit j'ai mouillé mon lit. Dénoncée par d'autres filles la Timbrée s'est ruée ver moi en criant "retenez-moi, je la tue !" J'ai couru vers la fenêtre, les filles m'ont barré la route, je voulais me défenestrer, le dortoir était au troisième étage. Ce que j'écris est la pure vérité et rien n'est exagéré. J'ai 74 ans et n'ai jamais oublié.

Bonjour Monique,
Merci beaucoup pour votre témoignage qui nous éclaire un peu plus sur les maltraitances. Quel enfer, bien sûr je vous crois et tous les anciens pensionnaires ici vous croient. L'ensemble des témoignages de maltraitance ont la même ampleur et on n'a pas de mal a imaginé que cela c'est passé comme cela.
Merci - Christophe

retrouver une cheftaine annie dupain

Je dois aller à Hendaye dans les prochains jours, et les souvenirs sont remontés. J'étais à l'Enfant Roi (je ne me souvenais pas du nom, mais l'ai trouvé en cherchant sur le net) en 1957 (j'avais à peine 6 ans) et j'y suis restée 6 mois.
J'ai le souvenir de jeux dans la cour avec de la terre glaise, de la plage où j'ai vu pour la 1ère fois des anémones de mer.
Souvenirs également des vaccinations à la chaîne, de la punition lorsqu'une fois j'avais fait pipi au lit : droit tiré au dessus de la tête et bordé ! Obligation de manger ce que je n'aimais pas. Mais je n'ai aucun souvenir visuel des encadrants.

J'avais une dizaine d'année, j'étais avec ma petite sœur. Derrière les magnifiques ortensia : l'enfer. Je me disais qu'ils étaient là pour faire croire que s'était bien. Je n'oublierai jamais ce cauchemar, cet univers carcéral, ce "camp de concentration". Je jouïssais d'une bonne santé, je protégeais ma petite sœur et d'autres si je le pouvais. Je ne décolèrerai jamais.

J’ai été monitrice à l’enfant roi de juin 1967 à mars 1969. J’avais le groupe des poussins de 3 ans à 5 ans avec quelques exceptions, les enfants très handicapés ou retardés mentaux venaient dans mon groupe. J’ai de très bons souvenirs de cette période et j’essayais de faire pour le mieux pour ses enfants. Tous les soirs nous chantions avant de dormir et tous les soirs je les embrassais, j’ai eu beaucoup de plaisir car ils étaient très attachants malgré leur handicap. J’espère qu’ils vont tous très bien.

Merci beaucoup Eliane pour ce témoignage qui fait du bien, merci pour tout ce que vous avez fait pour nous les enfants.
N'hésitez pas à raconter votre histoire, c'est très important pour les souvenirs de chacun et pour l'histoire de l'Enfant Roi.
Vous pouvez aussi m'écrire à cgorski@laposte.net, j'en serai très ravi et je suis là pour ça.

Quand je suis arrivée dans ce groupe le premier jour j’ai été choqué de voir comment été traité les enfants .Il n’y avait aucune discipline .Vu que c’était des enfants handicapés moteurs les monitrice qui étaient déjà là ne donnait aucune règles .Il a fallu que je leur apprenne qu’ au moment du repas il fallait que l’on commence à manger quand tout le monde était servi .puis le soir avant d’aller se coucher je leur ai appris à se déshabiller en leur montrant chaque vêtement à enlever et ensuite enfiler son pyjama puis a la file indienne au toilette et je terminais la journée tous les enfants sur le lit et au moins 30 mn de chanson puis le bisou et câlin et dodo .Ils étaient très heureux .Je me souviens de jean François Saussain autiste de 9 ans je crois qui était dans le groupe de son Age quand il est passé à côté de moi il ne voulait plus me quitter le soir il a refusé de se coucher sa monitrice est venu me demander de l’aide j’ai fini par l' amener dans mon groupe je l’ai couché sans difficulté .je me souviens il avait les oreilles qui saignaient car il se tapait toute la journée je lui ai confectionné un bonnet que j ai bien rembourré aux oreilles et beaucoup d’attention pour éviter qu’ il continue à se faire du mal .Au bout d’une semaine tout est rentré dans l’ordre Plus besoin de protection. Par contre il me suivait partout quand j’allais au toilette il tenait la porte et il fallait que je lui parle Ses parents sont venus le chercher pour un weekend end et m’ont invité pour qu’il se sente sécurisé le matin le premier bisou était pour moi .Je vous ferai d’autres témoignages

Merci beaucoup Eliane, je n'espérais pas avoir ce témoignage. Cela fait du bien et réconforte de savoir que beaucoup d'entre vous se sont dévoués au bien être des enfants au delà peut être de ce que vous deviez ou pouviez faire. S'occuper d'enfants handicapés n'est pas une mince affaire. J'espère que d'autres monitrices se joindront à nous.
Merci.
Christophe (Enfant Roi 1963-1964).

Madame ,
J’ai été pensionnaire de l’établissement Hélio-marin entre 1967 et 1968 .J'avais 7 ans
Le médecin directeur était Docteur pierre LABEQUE .
Une personne est restée gravé dans ma mémoire .Elle été chargé de nos soins . Dans mes souvenirs cette personne se prénommé Maryvonne. Avez-vous des informations concernant Maryvonne ? .
Merci .
Vincent .

Je suis Joëlle Reynaud j'étais à Firminy dans la Loire, on nous obligeait à boire du lait sans cacao. J’y suis resté 4 mois et j’y ai passé mon anniversaire des bonnes copines aussi j’adorais faire de la gym. Merci de me redonner de la mémoire je me rappelle que nos soignants, il fallait les appeler ma et j instrument il y avait ma Carmen

Oui je me rappelle de ma MAITHE, je garde de très bon souvenirs. Je suis allé au nid marin 3 où 4ans d affilé. J étais dans le groupe des hirondelles.

J’y ai séjourné aussi en 1968 1969, j’avais une infirmière ou monitrice Maman Louisette j’avais environs 5 ans, j’aimerais
Tellement retrouver ma maman Louisette

Je serai reconnaissant à toute personne qui pourra me donner des nouvelles de Maïté Debringas qui a été très gentille qui a été de plus pour une deuxième Maman le temps que j'ai passé à l'Enfant Roi.

Bonjour, merci pour votre témoignage, pouvez vous préciser l'année de votre séjour à l'enfant Roi, c'est important pour que les anciens pensionnaires et avoir une réponse. Philippe Russac 1972 à 1979 à cité également ce nom.

Bonjour,
J'étais à l'Enfant-Roi de juillet 1960 à mars 1961, j'avais 6 ans, tout ce qui est évoqué à propos de la doctoresse correspond bien à ce que j'ai vécu. Heureusement, il y avait une institutrice adorable qui s'est beaucoup occupé de moi. Comme mes parents ne pouvaient pas venir me voir, elle avait réalisé deux photographies pour leur envoyer. Je me souviens aussi d'une fille qui était un peu plus âgée que moi et qui m'a souvent aidée au moment des repas: véritables cauchemars, parce que je refusais de manger la doctoresse m'enfermait dans le local obscur où nous passions les radiographies. Je remercie toutes les personnes qui ont témoigné: j'ai pu enfin comprendre que ce que j'avais vécu avait vraiment eu lieu et que je n'avais pas affabulé comme mon entourage le pensait.
Cordialement
Odile (loup.yestu@laposte.net)

J'ai été résidente (forcée) malade, primo infection tuberculeuse, vers les années 61 pour 10mois et demi puis 2 fois 3 mois les années suivantes....mes parents habitaient en Lorraine, ils n'avaient pas les moyens pour venir me voir, je me souviens de mR Breysse avec qui j'avais de bons contacts, et du Docteur Meur.....c'est vrai, un tyran......au regard de notre enfance déracinée..bons souvenirs de la cheftaine Angéline.....

Bonsoir Nelly,
j'ai retrouvé, dans les papiers de mes parents, des cartes postales qui datent de 1983 et 1984, que vous aviez envoyé à mon père lorsque vous êtes partie de l'Enfant Roi. Nelly Charvet, il s'agit bien de vous?

Moi aussi je la revois comme si c'était hier, c'est elle qui venait aux moment des repas et qui leur attachait la serviette sur la tête, s' il ne voulez pas avaler. Je m occuppais surtout des tout petits ou des filles, j'avais une copine qui s"appelait Christiane je crois elle elle avait les garçons et plutôt les grands. Qu'est devenu cette Marguerite Meur?

Je pense qu'elle n'est plus de ce monde car elle avait déjà une quarantaine d'années en 61/62. Je me souviens qu'elle laissait les enfants au réfectoire devant leur bol est leur tartine (ceux qui avaient du mal à manger) jusqu'au repas de midi et passait plusieurs fois pour les gronder, et plus... car elle avait la main leste......

Je vous donne mon adresse mail ou je vais tous les jours car avec copains d’avant j’ai du mal diala.raymond@orange.fr et mon portable 0631332722. Nous revenions souvent sur la côte basque Socoa ou Hendaye et j’aime toujours autant me promener sur la corniche mais depuis 3 ans nous n’y sommes pas revenus mon mari étant fatigue amicalement.

Je me souviens aussi que nous faisions à tour de rôles des gardes de nuit de 22 heures à 6 heures du matin avec mouchards dans les couloirs. Il fallait pointer toutes les 2 ou 3 heures et faire lever ceux qui étaient incontinent 2 ou 3 fois par nuit. Il était interdit de leur donner à boire en fin de journée et si on oubliait de pointer Marguerite Meur nous rappelait à l'ordre puisque c'est d'elle que nous avions peur mais je ne me rappelais pas de son nom.

Oui elle était très méchante. Je la revois très bien, petite, brune, sèche, et toujours en train de crier après quelqu'un.
Tout le monde la craignait. Mon père était contre ces mouchards, il était furieux.

elle s appellait odile