Bonsoir Monsieur GORSKI,
Agée de soixante-dix ans, je suis avec mon conjoint, une cure thermale à CAMBO LES BAINS. Proche d’HENDAYE, nous y sommes allés ce dimanche. Triste et éprouvant pèlerinage ...
A l’ âge de 6 -7 ans, j’ai séjourné à l’« ENFANT ROI » pendant prés de sept mois et ce séjour a marqué mon enfance d’une empreinte indélébile. Malgré mon jeune âge, je garde le souvenir des nombreuses souffrances infligées, la vision d’images nettes et les émotions intactes. Et cependant, souvenirs jamais évoqués, images gardées enfouies dans ma mémoire, comme un terrible boulet.
Souffrances et sévices endurés, dans un contexte qu’on pourrait croire évoqués d’un autre âge, et qui, je le croyais, étaient restés omerta.
J'ai donc poussé la porte du bureau d’accueil du château de BORDABERRY, et fus accueillie par une jeune femme qui, à la simple évocation de l’« ENFANT ROI » m’a présenté un classeur rempli contenant les photos des pavillons existant à cette époque, démolis ensuite au profit de nouveaux bâtiments érigés pour le complexe actuel PIERRE et VACANCES.
Surprenant et troublant aussi, un livre d’or a été initié à l’intention des anciens pensionnaires victimes ou non de sévices qui, comme moi, on fait la démarche de revenir sur les lieux de "crime de cruauté institutionnalisée". Parmi les messages et témoignages, l'un d'eux a particulièrement retenu mon attention, au point de prendre une photo. Le livre dont elle évoque la prochaine parution, le 15 janvier prochain, s’intitule « LES ENFANTS MARTYRES DES PENSIONNATS SANITAIRES, ENQUÊTE SUR UN PASSÉ OUBLIÉ » de Fanny MARLIER, journaliste d’investigation .
Merci Monsieur Gorski, d'avoir permis l'émission et la consultation de tous ces témoignages qui nous permettent, non pas d'exorciser nos douloureux souvenirs, mais de savoir que nous n'étions pas les seuls à les avoir vécus. Marie.

Bonjour Mr Gorski,
De passage au Pays Basque, j'ai repensé à l'Enfant Roi à Hendaye, où j'ai eu le malheur de passer quelques mois vers 1958. C'est en cherchant l'adresse que j'ai découvert votre blog.
Je ne me souvient pas des dates précises mais je sais que le Docteur Meur venait d'arriver.
J'ai subit les mêmes sévices que ceux rapportés par d'autres personnes, à savoir, serviette attachée derrière la tête en cas de vomissement, enfermée dans le noir dans la salle de radio, j'étais terrorisée, tout cela parce que je n'arrivais pas à manger. Je devais avoir environ 9 ans.
Malgré leur souhait de prolongation de mon séjour mes parents sont venus me sortir de cet enfer en les menaçant de porter plainte contre eux car ils refusaient de me lâcher. Menaces qui sont restées en l'air mes parents ne souhaitant pas me faire revivre ce cauchemar.
Je le regrette aujourd'hui!!
Je me rappelle que certains enfants qui dévoraient le contenu de leur assiette n’avaient aucun problème. Peut être aussi se sentaient ils mieux que chez eux, la mer, les copains etc…
Je garde un excellent souvenir de Mr Breysse qui faisait disparaitre les tartines que je n'arrivais pas à manger durant la classe.
Je voudrais le faire savoir à sa fille et lui dire combien son père a adouci mon calvaire.
Par contre pouvez vous m'aider à éclaircir certains points ?
Avez vous les dates d'entrée en fonction et de départ du Dr Meur, (inculpée en 08/1958 (d'après le journal Le Monde), je suis arrivée peu de temps après elle et j'ai connu Mr Breysse qui serai arrivé en 1959 d'après sa fille alors que je ne sui restée que quelques mois !!
Possédez vous une copie de l'article du Monde et/ou une copie du jugement du Dr Meur?
Je vous remercie d'avoir mis en place ce site et par avance des informations complémentaires que vous pourriez me communiquer.
Bien cordialement

M. Breysse est arrivé en 1959 avec sa fille Yveline, il a aidé les enfants comme il a pu et il était très en colère des méthodes, d'après sa fille il en a fait un AVC.
On voit sur un des articles du Monde de 1958 concernant la mise en examen de Mlle Meur, qu'elle a pris ces fonctions deux ans avant la date de ces articles donc en 1956.
En 1963 et 1964, dates de mes séjours, elle était encore là puisque mes certificats de vaccinations sont signés de sa main.
Concernant son départ, le nouveau docteur, le docteur Labèque, est arrivé en 1968.
On en déduit qu'elle s'en ai bien tiré de cette affaire.
Merci pour votre témoignage. Christophe

a 71 ans je suis toujours marqué par les souffrances endurées à "l'Enfant Roi"
Un souvenir parmi d'autres Après un vomissement on m'obligeait à remanger le vomissement à la cuillère.. depuis je ne supporte plus ces carottes vichy...suppression des jouets - un ours en peluche- mauvais traitement pour énurésie nocturne.. La médecin de l'époque, une femme, en 1957 était une vrai tortionnaire .j'avas 5 ans ...Dr HUYGHE Jean-Marc

Hendaye été 1964, que de souffrances...

Tout d'abord un immense merci à Christophe, qui a créé ce blog et merci à vous tous pour vos témoignages. Car c'est grâce à ces témoignages que j'ai compris que je n'étais pas la seule à avoir souffert dans cette colonie sanitaire. J'ai pensé naïvement, toutes ces années, que c'était moi qui n'avait pas su m'adapter à cet univers que l'on peut qualifier de "carcéral".

J'avais 9 ans, en juillet 1964, quand je suis arrivée à "L'Enfant Roi". J'étais dans le groupe des Caravelles.
J'étais une enfant petite et menue. A l'époque, mes parents avaient été convaincus que ce séjour me serait bénéfique. Bien sûr, mes parents n'avaient pas les moyens financiers de partir en vacances.

Comme en attestent beaucoup de témoignages, à l'arrivée, mes vêtements personnels m'ont été retirés, sauf le pyjama. En échange, m'ont été fournis des uniformes en éponges rouges qui ne nous étaient pas attribués personnellement ! Cela inaugurait, ce que j'appelle, un début de déhumanisation...

Puis j'ai découvert beaucoup de brimades déjà décrites, obligation de finir ses assiettes, siestes interminables (têtes -bêches pour ne pas parler avec sa copine ! Et avec certaines cheftaines une demie heure sur le ventre et une demie heure sur le dos), la visite médicale, la pesée, le tourniquet de la douche en plein air...

Je me souviens également de l'arrivée du courrier, tant attendue. Nous étions assises devant nos cheftaines et nous les regardions lire les lettres de nos parents avant qu'elles nous les donnent !
Nous écrivions le courrier au crayon à papier, sur un petit carton, afin que les cheftaines puissent effacer et corriger !
Je revois encore nettement le visage du Docteur Meur qui me (nous) terrorisait.
Je ressens encore en moi une immense tristesse, une grande solitude affective en repensant à cette époque.

J'étais tellement malheureuse, que j'ai décidé de m'enfuir !
Un matin, au lever du jour, pendant que tout le monde dormait, je me suis échappée, en pyjama. J'ai quitté la colonie et j'ai marché le long de la route de la corniche. Là, le premier véhicule qui est passé, c'était le laitier, m'a ramenée, bien entendu directement à la colonie !
A partir de ce jour, j'ai eu droit à un traitement spécial, je ne dormais plus au dortoir, mais à l'infirmerie et tous les soirs, au coucher, on me donnait une petite pillule !!!

Enfin, début septembre, mes parents ont eu l'autorisation de venir me voir. On ne leur avait même pas signalé ma fugue ! Mes parents ont décidé de me ramener. Je revois encore le docteur Meur, dire ou plûtot crier à mes parents : "Votre fille est rachitique, et elle le restera toute sa vie !"
Mais ce ne fut pas le cas !

En lisant les témoignages, j'en déduis que le départ du Dr Meur et que l'arrivée du Dr Labèque (que je n'ai pas connu) marque un tournant positif dans les conditions d'accueil, soit fin 1964.

Je me sens solidaire avec vous tous.

Bonjour Brigitte,
oui en effet triste, vue les témoignages des personnes ayants séjournées dans les années 1960 avec ce fameux Dr Meurs !
j'ai eu vraiment de la chance d'être né en 1967 et d'avoir connu le Dr Labèque qui lui s'occupait bien des enfants.
7 ANS de passer chaque été dans cette ''colonie de vacances" pour moi et que de bon souvenirs.
Malheureusement les époques ne se ressemblent pas...

Merci Brigitte pour votre témoignage. J'ai été 2 fois dans ce centre en 1969 et en 71. vous décrivez parfaitement les conditions de vie dans ce lieu. Je me souviens très bien des dames, méchantes pour la plupart, qui faisait du spiritisme devant nous parfois, elles invoquaient les esprits l'une d'elle avait demandé si elle allait avoir un bébé. Ces dames là se faisaient appeler Ma suivi de leur prénom. mon plus mauvais souvenir est Malulu. Mais j'ai un bon souvenir de Magracie. Elle était gentille avec nous, c'était bien la seule ! Pour me punir quelques fois on m'a envoyé dormir avec les personnes handicapées, comme si c'était un tare d'être handicapé ! Bref j'étais bien contente le jour où je suis parti définitivement de là.

Merci pour votre long témoignage. Vous pouvez m'envoyé un email sur cgorski@laposte.net
Je n'ai pas l'impression que 1964 marque un tournant , il y avait toujours des maltraitances dans les années 70. Les maltraitances venaient de certaines monitrices. Difficile pour une direction de tout contrôler et l'enfant ne parle pas. Christophe

Mon séjour en "colo" à Bordaberry
Après la guerre, mes parents tenaient un commerce à Rueil-Malmaison. Ils ne prenaient pas de vacances. Sur l'idée géniale (sic!) d'une cliente, dans le but de me faire respirer le bon air de la campagne, maman se laissa convaincre de m'envoyer en colonie de vacances . Celles ci étaient organisées par le service social de la ville ou la Croix Rouge je ne m'en souviens plus, ainsi que du mode de transport pour se rendre si loin de chez moi près d'Hendaye.
J'étais une toute petite fille, fille unique choyée par ma famille . J'avais 7 ou 8 ans et qu'elle ne fut pas ma déconvenue lorsque l'on nous retira de nos valises tous les produits d'hygiène et petits objets autres que les vêtements. Nous avons troqué nos vêtements contre un maillot de bain qui fût l'uniforme pendant tout le séjour. Étonnement de petite fille gâtée, aussi quand pour la toilette je me retrouvais avec un dentifrice solide (moins cher à l'époque) que le tube que maman avait glissé dans ma valise !
(Finalement, très bien, la redistribution et le partage si ce n'était pas pour mettre dans la poche des moniteurs ?...)
Je n'ai personnellement subi aucun sévice sinon la peur et la tristesse de voir des petites filles traverser le dortoir avec les draps souillés sur la tête et les cris et injures d'une monitrice qui appelait une petite fille " Bécassine".
J'étais très sage, je me souviens des longues siestes, j'avais envie de faire pipi mais il ne fallait pas bouger. Il me semble que nous étions sous des arbres(des marronniers ?) Une gentille monitrice m'avait appris à faire des petits jouets avec des marrons....
Un mauvais souvenir, une odeur qui me poursuit encore ...l'odeur écoeurante que j'appelle toujours : l'odeur des "boulettes de Bordaberry"
Quand je la ressens aujourd'hui, c'est devant un mauvais restaurant de kebab avec les effluves de la cuisson de la graisse d'un vieux mouton .....
J'aime la bonne cuisine, ne suis pas difficile, mais ne mange jamais de boulettes de viande.
Sinon, je ne me souviens pas d'avoir été forcée de manger ces boulettes.....
Le bord de mer: l'escalade des rochers et une glissade qui m'a rapporté une entaille sur le genou et qui est toujours visible sous la forme d'un petit trait blanc...
Quand j'ai retrouvé maman, j'avais le visage abîmé par l'impétigo, pas étonnant : nous étions toutes lavées avec le même gant de toilette !!
Elle m'a prise dans ses bras et m'a dit : jamais plus je ne t'enverrai dans une colonie de vacances !

A l'exception d'une"cheftaine" qui m'avait mise dehors toute nue( je devais avoir entre 8 et 10 ans)en fin d'après-midi, bâtiment des cigognes ou un nom d'oiseau symbôle de bonheur, je ne sais pourquoi, je n'ai pas d'autre souvenir de maltraitance ou de violences.
Bien au contraire j'y ai trouvé beaucoup de tendresse, d'amitié avec des enfants malades ou handicapés(surdité, polio), de l'attention du personnel y compris du corps médical. Je me rappelle mes premiers concerts de piano à 4 mains des soeurs La becque, la gentillesse de leur père médecin. Je me rappelle des tournois de pala que nous jouions au fronton avec mur à gauche, les tournois de pétanque, les vergers aux fruits verts si tentants, la pinède, les forêts de chênes centenaires, le ball-trap dont nous ramassions les coupelles intactes pour en faire des dinettes,les cueillettes de mûres que nous dégustions au repas du soir, lavées et sucrées, les criques à marée basse, l'odeur de varech.
Un seul mauvais souvenir m'a hanté heureusement compensé par beaucoup de tendresse, d'empathie et d'attention.

Bonjour, Merci pour votre témoignage aux détails intéressants et nouveaux. Comme vous je ne me rappelle que d'avoir été mis dehors le soir à la nuit tombé en punition. Mais cela n'a pas occulté les bons moments à 5 et 6 ans.
Christophe (1963-1964) Créateur du blog.

Les mauvais traitements étaient avant 1962 ,après il y a eu un changement de la direction.

Bonjour,

le nom d'oiseau était ''les hirondelles''
bonne journée.
philippe

En fait c'était le bâtiment des "caravelles" il existait à l'époque des avions "caravelles".
Je me rappelle aussi des bottes blanches en caoutchouc des jours de pluie , avec les cirés.
Mes pieds qui avaient bronzés avec les étoiles des chaussures en cuir.
La grande balançoire, les petites, le tourniquet.
La chute d'un arbre ou j'étais montée pour jouer, le bras ankylosé, la peur d'être découverte alors que j'avais transgressé l'interdit.
La vie d'enfant quoi!
La vie insouciante que ma mère (nous élevant seule après la disparition de mon salopard de "père") peinait à nous offrir, elle avait tout laissé, là bas de l'autre côté de la mer, de l'amer elle en avait que trop sans l'avoir souhaité.

Je peux dire que j'ai des mauvais souvenirs. J'ai subi des maltraitances et viol avec certaines personnes, malgré que j'étais un enfant très malade et asthmatique très sévère.
J’ai remarqué qu'il y avait plusieurs personnes qui étaient dans la même situation de viol.
Même à l'infirmerie, il y avait énormément de maltraitances et j'en passe. Ma mère a voulu m’abandonner à l’enfant roi.
Le professeur nous avez amené avec des camarades de classe au bord de plage, il y avait une tempête, j’ai failli me noyer et être emporté sur les grand rochers.
Toute personne qui m’aurait connu, merci de m'apporter tous vos témoignages, je vous remercie.
Charles Soubiale.

Bonjour Charles,
très très attristé de votre sort, cela devait être dans les années 60 / 70 je pense...car moi je n'ai que de très bons souvenirs et pour moi et mon frère cela était simplement une colonie de vacance au bord de l'océan et cela c'est passé entre 1975 et 1982.
match de foot sur le fronton, balade dans les bois et au bord de l'océan, pique nique sur la plage.
Comme quoi en quelques années tout peu changer !
je peux alors dire que j'ai eu de la chance moi !
triste de lire tous ces ''mauvais souvenir''
philippe R

Mes parents m'ont envoyés, avec mon frère au Nid marin en juillet -août 1959 (cuti virée et grand-père tuberculeux). j'avais 6 ans et mon frère 9 ans.
j'ai très peu de souvenirs de ce séjour si ce n'est les douches froides, l'obligation de finir son repas seul dans le réfectoire, punition à "faire des lignes" alors que je ne savais pas écrire.
J'ai certainement refoulé beaucoup de gestes de maltraitance : j'étais un petit garçon très sage avant ce séjour, en revenant j'étais agité et agressif.
Que s'est-il passé ?
Merci pour ce blog qui m'éclaire davantage sur des épisodes de ma vie bien refoulés.
Si des personnes ont connus cet été 1959, merci de m'apporter vos témoignages.
Cordialement
gerardduboeuf@gmail.com

En congés du côté de Biarritz début juillet 2021 j'ai recherché l'endroit où se tenait "l'enfant roi" et en consultant ce blog, j'ai découvert les témoignages de mauvais souvenirs. Arrivé en Juin 1960 pour 4 mois à l'âge de 4 ans, il me reste en mémoire une période difficile de brimades, punitions et maltraitance, loin de ma famille (Grenoble). En sorte une forme de prison avec quelques souvenirs de bons moments (baignade, jeux) avec les copains et copines. L'éducation catholique et les méthodes pédagogique devaient être ainsi à l'époque dans cet univers d'un autre âge, heureusement le monde à fortement évolué. Dans ces années là, la loi du silence était de mise parmi les institutions.
Du coup ayant identifié le lieu, je vais me rendre sur place.
Cordialement
Michel Barachet

J’y étais en 1958 ,pendant 9 mois je confirme tous ces récits,et je pense que les conditions de vie on changé après 1962 ,on ne pouvait pas en parlé,personne nous aurait cru et étions trop jeune ,combien de fois j’ai pensé à fuguer,mais comment faire quand vous êtes 900 km de chez vous.

Je n'étais pas à l'enfant roi, mais au centre hélio marin Bilkua à Hendaye.
J'ai lu vos commentaires, je vois que beaucoup mangeait leur vomi, comme moi. La semoule qu'on nous servait tous les soirs, je ne pouvais pas la manger, aussitôt elle ressortait. J'en ai jamais parlé. Les gens nous croyaient pas. Je n'ai jamais donné de semoule à mes enfants, chez moi il y en a jamais.
Merci Christophe de pouvoir nous exprimer, librement, nous on sait que ce que l'on a vécu est vrai.

Quelle stupeur ressentie en lisant ces messages qui me renvoient à mes étés de Sana à l'Enfant Roi des années 59/60/61/62 et qui ne m'ont pas laissé le souvenir d'un traitement royal.
J'étais habitué aux brimades et aux coups prodigués par mes parents et cela m'a vraisemblablement permis d'enfouir ces biens tristes séjours au plus profond de mon être et de vivre une existence plutôt accomplie à bien des égards... Sauf un ressenti mélancolique récurrent mais contenu.
J'ai vécu de nombreuses fois le renvoi du vomi sur le visage par le rabat d'une serviette de table nouée autour de mon cou par des mains experts de religieuses toutes de blanc vêtues qui assuraient notre surveillance.
Un geste illustrant leur notion d'une charité chrétienne pervertie.
Je suis étonné qu'aucun témoignage n'évoque les tubes de cartons rigides placés autour des bras et collés avec force sparadrap autour des aisselles et des poignets, plusieurs jours et nuits durant, par des infirmières à collerettes, sans doute les mêmes que les précédentes, et ceci pour punir les imprudents se fourrant les doigts dans le nez ou se rongeant les ongles, ce qui fut mon habitude... Impact pédagogique garanti et détestation éternelle envers ces gens qu'il a mieux valu que je ne recroise pas le chemin...
J'adresse mon sentiment le plus bienveillant à mes camarades d'établissement encore affectés par cette période de leur vie et pour clore enfin, je conserve pour moi d'autres sévices qui appartiennent à un lointain passé intraductible selon les mœurs et usages de notre époque... Et quoique !
Jacques de Toulouse.

"Ces gens dont il a mieux valu que je ne recroise pas" pour correction de mon message ci-dessous...

Bonsoir jacques
J’ai passé 4 ans dans cet endroit maudit entre 1964 1968.
JE ME RAPPELLE TRES BIEN LES MALTRAITANCES PLUS VIOLS
Actuellement, je suis resté très traumatisé, j’ai 60 ans.
J’étais un petit garçon très malade asthmatique sévère.
Je me rappelle bien des grosses piqures sur les fesses, plus les cataplasmes de moutarde.
L'infirmier ou la bonne sœur odieuse.
Mon email : vcr20889@gmail.com

etes vous sur que c etait l enfant roi dans ces années la les enfants etaient bien traités j y ai travaillais de67 a 69

J'avais des tubes en carton autour des bras et la blouse en pieds de poule rouge par dessus. Mais c'était pour m'empêcher de me gratter car j'ai une maladie de peau ( psoriasis )

Quel curieux traitement envers une petite fille, j'espère que vous avez pu surmonter ce souvenir sinistre infligé par des esprits à l'évidence forts dérangés.

Bonjour Jacques, merci pour votre témoignage intéressant.
C'est le premier témoignage qui parle de tubes en carton.
Il y avait des monitrices que l'on appelait "Cheftaines", des infirmières mais pas de religieuses.
Les cheftaines portaient des coiffes mais ce n'était pas des religieuses. Regardez dans l'onglet Monitrices on y voit les monitrices en blanc portant des coiffes blanches. Vous pouvez aussi m'écrire dans la boite email mentionnée dans contact. Merci
Christophe de Toulouse.

Bonjour

J'ai découvert en recherchant l'Etablissement l'enfant roi ou enfant dans les années 52-55 je séjournais pour une cure de santé.
Malheureusement ce séjour me fut néfaste car j'y ai contracté une méningite cérébro spinale, et probablement plusieurs enfants aussi..
Transporté à l'hôpital proche je fus soigné pendant plusieurs mois ou la maladie fut finalement vaincue.
Mais je crois que ce n'est pas le cas de tous les enfants !
Genealogiste curieux je cherche à retrouver cet épisode qui a certainement marqué cet établissement par les mesures qui suivirent.
Avez vous des informations sur ce sujet, à tout hasard.

Bonjour, Jacques
J'ai pleuré de lire ce que vous avez subi, pendant votre séjour en dans cette établissement,
J'ai été placé à Bilkua à Hendaye ,les châtiments que j'ai subis étaient différents, je pense que c'était la génération , les corrections à tous vas, humiliations...le cachot le noir , sans possibilité de sortir si j'avez pas fini sa bouchée de viande infâme
J'ai séjourné à l'aérium Bilkua de 1961 jusqu'en 1973

J’étais a Bilkua en 1958 ,effectivement tous ces récits sont une réalité ,malheureusement nous ne pouvions pas le raconter,personne nous aurait cru ,je me souvient du jardinier qui s’appelait Jean et du responsable de la laverie qui était nain,tous ces souvenirs ressurgissent comme ci s’était hier.

Quel mauvais souvenir à l'enfant roi, je suis rassurée de lire les témoignages qui correspondent bien à ce que j'ai vécu.
Un bel endroit, mais de la maltraitance c'est sur. En plus de ce qui est énuméré dans vos témoignages, manger son vomi, manches en cartons, vêtements informes, courir sur les gravillons pieds nus,coup d'aiguilles à tricoter sur les cuisses par les monos si on ne dormait pas à la sieste ( je crois que mes problème de sommeil vienne de cette période) Pas de nouvelle des parents...J'avais 6 ans c'était en 61, et j'y suis pourtant retournée à 7 ans 3 mois chaque fois. Mes parents pensaient bien faire, puisque c'était le docteur qui le conseillait. Merci ça fait du bien de pouvoir le dire. Il y a 53 ans de ça mais j'y pense toujours.

Je ne me rappelle plus la date exacte mais ça devais se situer aux alentours de 1961 / 62 .je me souviens que le médecin était une femme elle avait toujours avec elle une petite fille qui étais badigeonné de mercurochrome elle était d'une maigreur effrayante ,avec autour des bras du carton enroule pour l'empêcher de se gratter .mon frère et ma sœur on fait partie de cette galère ( mon frère 7mois ma sœur et moi même 4 mois) j'ai vu également des enfants ravaler leur vomi et la liste des maltraitances serait encore longue !!! Jean Michel, Brigitte et Philippe

J ai passé 9 mois de ma vie à l enfant roi, j avais huit ans. Dès notre arrivée, on nous enlevait nos vêtements pour nous donner des vêtements sans forme. Je me souviens du froid et du manque de nourriture. Je me souviens également que les enfants avaient des poux et qu ils étaient rasés systématiquement. Je n ai de cette période que deux bons souvenirs, les balades soit à la mer soit dans l arrière pays et un instituteur qui était merveilleux, j ai malheureusement oublié son nom.
Maintenant cet endroit à été racheté par Pierre et vacances, je n irai jamais en vacances dans ce lieu.

Merci pour votre témoignage, l'instituteur était certainement M Breysse, sa photo edt dans le blog.
Il a toujours combattu les mauvaises choses à l'Enfant Roi.
J'ai un contact avec sa fille. Vous n'avez pas dis en quelle année s'est passé votre séjour à l'enfant Roi. N'hésitez pas à me contacter et raconter plus de choses. Merci.

Bonjour et merci pour votre réponse. J'étais dans cet établissement en 1968 notamment pendant le mois de mai, on n'avait aucune nouvelle de nos parents.
J'ai vu la photo de l'instituteur, c'est bien lui. Heureusement qu'il était là pour nous soutenir.
Concernant les soins apportés par les docteurs, ils n'ont apporté aucune amélioration à mon état et j'ai dû être opérée à l'âge de 14 ans.
Brefs que de mauvais souvenirs;
Je me souviens d'un seul nom de mes amis : Caricaburu, ce nom me faisait rire.
Je vous souhaite une bonne journée

Bonjour Mr Gorski
De passage au Pays Basque, j'ai repensé à l'Enfant Roi à Hendaye, où j'ai eu le malheur de passer quelques mois vers 1958. C'est en cherchant l'adresse que j'ai découvert votre blog.
Je ne me souvient pas des dates précises mais je sais que le Docteur Meur venait d'arriver.
J'ai subit les mêmes sévices que ceux rapportés par d'autres personnes, à savoir, serviette attachée derrière la tête en cas de vomissement, enfermée dans le noir dans la salle de radio, j'étais terrorisée, tout cela parce que je n'arrivais pas à manger. Je devais avoir environ 9 ans.
Malgré leur souhait de prolongation de mon séjour mes parents sont venus me sortir de cet enfer en les menaçant de porter plainte contre eux car ils refusaient de me lâcher. Menaces qui sont restées en l'air mes parents ne souhaitant pas me faire revivre ce cauchemar.
Je le regrette aujourd'hui!!
Je garde un excellent souvenir de Mr Breysse qui faisait disparaitre les tartines que je n'arrivais pas à manger durant la classe.
Je voudrais le faire savoir à sa fille et lui dire combien son père a adouci mon calvaire.
Par contre pouvez vous m'aider à éclaircir certains points ?
Avez vous les dates d'entrée en fonction et de départ du Dr Meur, (inculpée en 08/1958 (d'après le journal Le Monde), je suis arrivée peu de temps après elle et j'ai connu Mr Breysse qui serai arrivé en 1959 d'après sa fille alors que je ne sui restée que quelques mois !!
Possédez vous une copie de l'article du Monde et/ou une copie du jugement du Dr Meur?
Je vous remercie d'avoir mis en place ce site et par avance des informations complémentaires que vous pourriez me communiquer.
Bien cordialement









Bonjour,

Je viens de voir avec beaucoup de retard votre message, à moins que je vous aie déjà répondu
Merci pour votre témoignage très intéressant.

M. Breysse en effet aidé les enfants comme il a pu et était très en colère des méthodes, d'après sa fille il en a fait un AVC.

J'ai correspondu longtemps avec sa fille mais aujourd'hui je n'ai plus de contact
je pense que remettre en surface tous ses souvenirs est difficile pour elle du fait qu'elle ne me répond plus.
Je vous donne quand même son email

Vous trouverez ci joint deux articles du monde, je pense qu’ils ne sont pas complet qui fait que c'"est réservé aux abonnés.
On voit sur un des articles qu'elle à prix ces fonctions deux anas avant la date de ces articles.




Bonjour Patricia,

Oui c'est une période malheureuse pour les enfants. Mais pourquoi la plupart y ont passé un agréable séjour? Je vous joins
une analyse que j'ai réalisé sans pourtant y trouvé une réponse précise.

On ne peut pas regarder ce passé avec nos yeux d'aujourd'hui.
La seule punition dont je me souvienne serait interprétée comme une maltraitance aujourd'hui.

A 5 ou 6 ans on m'a mis dehors à la nuit tombée en punition d'avoir mis la pagaille dans le dortoir en sortant les lits de leurs emplacements.
J'ai pris ça comme une punition méritée. Mais je ne saurai jamais quel impact cela aura eu sur ma vie et quelle autre mauvais traitements oubliées il pourrait y avoir. Je garde un superbe souvenir de l'enfant roi et surtout de l'océan.

J'y suis retourné en 2020, c'est Pierre et vacances qui y loue des logements de vacances. On y retrouve le même bâtiment principal ainsi que le fronton, les autres bâtiments et l'aspect général ont été bien fait et conservent la beauté des lieux.

J'ai un contact avec un journaliste qui réalise cela un document ou livre je ne sais pas encore sous quelle forme il sera, sur ces aériums
comme l'enfant Roi, le nid marin .....etc. à Hendaye. Il devait sortir en septembre;

Souhaitez-vous que je rajoute votre témoignage sur le blog? en y mentionnant que votre prénom.

Pour le dossier médical, il faut savoir que les archives des établissements privés sont détruites au bout de 20 ans à part cas particuliers. Je n'ai eu aucun retour d'anciens pensionnaires ayant eu des informations.

je suis né en 1950 mon frère en 1946 j ai été dans cet établissement environ 6 mois pour rachitisme c'est le terme le plus approprié j ai été séparé de mon frère très rapidement en arrivant sur site je devais avoir 5 à 6 ans
je viens de lire beaucoup de commentaire qui sont rigoureusement exact moi j ai le souvenir de sieste et des coup avec des torchons mouillés vomi bien sur et surtout une fois revenu de cet enfer j ai eu beaucoup de mal a expliquer cette maltraitance ma mère qui ensuite à alerter le service social de Banque de France il y a eu une enquête mais trop jeune pour savoir la suite ce qui est certain c est que malgré mon jeune âge je ne voulais plus aller en colonie de vacances et pourtant Concarneau Montboissier ou je passais mon temps à pleurer tellement j avais un traumatisme profond mon grand père est venu me chercher en train un homme ayant fait la guerre de 14 18 et je me rappelle son dégout après mes petites explications car lui m'a cru de suite et voulait faire un esclandre les années ont passée j ai grandi avec ce souvenir je suis sensible à la cause des enfants maltraités
Quand à toutes ces monitrices qui nous encadré je pense qu'elles étaient inconsciente du mal qu' elles faisaient mais je ne sais pas s il y eu des investigations pour déterminer le degré de maltraitance de nos jeunes années

Ont a etudier de 1976a 1982 avec Mr Breysse instituteur comme monitrice Christine cocoynacq docteur Labecq et dede com infermiere javais 8 ans pour moi javais passer des bons moments

J’étais en 1958 pendant 9 mois il y avait 2 établissement séparer,l’un s’appelait le Nid Marin réservé aux maladies contagieuses et handicapés ,l’autre mitoyen s’appelait Bilkua où j’étais ,réservé aux enfants rachitique et malades ds nerfs,mais les deux avaient pratiquement la même discipline ,des souvenirs douloureux qui ressurgit,comment raconter ces événements que personnes n’auraient cru,nous étions trop jeune.

Tous se que je lis est la vérité ,j’étais à Bilkua en 1958 ,et se j’ai subit est décris dans tous ces article,j’y suis resté 9 mois ,comment raconter à notre très jeune âge tous cela ,personne nous aurait cru ,effectivement j’ai gardé en moi ses souvenirs douloureux,pour ne pas traumatisé ma famille .

je m appelle eliane j ai ete monitrice a l enfant roi de juin 67 a mars 69 je suis horrifié par ses temoignages car pour moi je m occupais d un groupe les poussins je crois c etait les plus jeunes entre 3 et 5 ans j ai passé mon temps a les occuper a des jeux jamais se coucher sans avoir fredonné une chanson je leur apprenais a s habiller et le soir se deshabiller en jouant j ai fait de mon mieux pour rendre leur sejour agréable j ai meme accompagné un enfant autiste chez lui car il etait tres attaché a moi et ses parents l ont repris pour un wed kend et avaient peur qu il n accepte pas notre separation
pour moi ca a éte une joie de m occuper de ses enfants meme avec leur handicap

Bonjour
Mon frère Jean Jacques Iglesias à séjourné à Bilkua en 1956.Il avait 4ans.Il ne se souvient de rien.Est ce qu'il a subi ces mêmes maltraitances que je viens de lire ?n'a t il pas refoulé cette période?Il n'est pas très épanoui ,à du mal à se sentir bien en groupe
Pouvez vous m'envoyer son dossier ça l'aiderait peut-être
Merci

Description très exact de ce que j'ai vécu,j'avais 3ans et demi.Il y avait un vieux monsieur avec une jambe de bois q

ue j'appelais papy.Cette maltraitance m'a marqué à vie. Tel:0674936900

Quel était votre nom de famille?

pour te répondre, je suis Rémi Degrumelle.si tu es mon
frère,tu peux me contacter ça me ferait grand plaisir

tel :0674936900

Quel était votre nom de famille?

hélio-marin hendaye que de souvenirs avec mon freres gerard
la plage . les jumeau . la cantine atroce on te force a manger

Le seul bon souvenir : la reprise de l'école avec monsieur Bresse et nos petits tabliers à carreaux bleus et blancs . Enfin un petit vêtement !
J'ai été malade en fin de séjour
J'ai attrapé froid en octobre en attendant de monter au dortoir
Nous étions en rang pendant un moment
Je ne voulais pas dire que j'étais malade et me retenais même de tousser la nuit quand la cheftaine faisait la ronde
8 jours avant mon départ
heureusement ! Une pneumonie soignée pendant un mois à la maison

merci pour ses renseignements en effets ces deux témoignages sont surementdans la meme periode de mon sejour a l enfant roi quel drole de nom pouvez vous me comuniquer dans la mesure du possible des adresses ou des demarches que je peut effectuer pour en savoir plus je vous remercie pour tout et merci pour votre site qui m aide beaucoup a rassembler mes souvenirs sur cette difficile epreuve de ma vie cordialement

j ai sejourne a i enfant roi fin 1960 debut 1970 je sait plus j ai trouve votre site qui m a aide j aurai aimer avoir un peu plus de souvenir avec des documents des photos je me rappelle de deux prénoms olga et annie ou annick je suis ne en 1961 en Italie je suis de Grenoble je nai aucunes photos pas de dossier medical rien sur cette periode voici mon mail si quelqu'un se rappelle de moi cela m aiderai beaucoup lilicurto@hotmail.fr merci

Bonjour
En lisant votre message le nom d'Olga ne m'a pas l'air inconnu. Ne s'agissait il pas d'une asiatique ? J'y étai avec mon frere et ma petite soeur je pense en 1963 ou 1964

oui olga était bien asiatique j ai pas trop de souvenirs de cette periode si vous en avez olga je m en rappelle bien elle était tellement gentille et douce un rayon de soleil dans cette difficile periode de ma vie merci a bientot

Salut Calogéro
J'étais à l'enfant roi probablement à la même époque que toi.j'habitais Fontaine à l'époque et je crois que nos parents se connaissaient.
j'habite maintenant dans le Vercors.

Oui je pense que nos parents se connaissent moi je suis à sassenage je ne ai aucune photo de cette période si tu en as ? Au plaisir de lire à bientôt calogero

bonjour j ai sejourne a l enfant roi fin 60 debut 70 mes souvenirs sont flous je me souvient de deux prénoms des monitrices annie et olga si pouvez m en dire plus sur cette douloureuse periode je suis ne le 14mai 1961 je suis de Grenoble le docteur de Grenoble s appelle broussaillan merci d avance

Je me permets de vous ( te) tutoyer, puisque nous y étions à la même époque. J'en fais encore parfois des cauchemars. Le positif, c'est que Katia et Marielle LABECQUE sont d'immenses pianistes que j'ai eu l'occasion de côtoyer lors de ma carrière de musicien, sans savoir que nous nous étions croisés enfants.

je recherche une maison de santé dans laquelle j'aurais séjourné 9 mois, dans les années 1956-57, à Pau, à l'âge de 3 ans. Les conditions de détention décrites dans les témoignages sont similaires à celles gravées dans ma mémoire. Peut être , est-ce celle-ci. Merci à vous

Bonjour Annie,
Merci pour votre message sur ce site. L'enfant Roi était à Hendaye - Urrugne et non Pau. Vous n'avez aucune info sur votre séjour ? Préventorium ou Sanatorium ? A Pau ou à proximité de Pau ? Aucuns souvenirs qui puissent guider la recherche ?
Contactez moi - Merci - Christophe (cgorski@laposte.net)

Bonjour mon prénom est Valmont, je souhaiterai savoir si vous pouvez rechercher un document ou un dossier médical sur moi, je pense y avoir était dans les années de 1965...à 68 , je vous remercie .......

J’ai passé environ 9 mois à l’enfant roi , j’avais 7 ans , très mauvais souvenir, j’avais perdu une partie de mes cheveux tellement j’étais mal. Cet établissement a bousillé ma vie...

Bonjour merci pour votre mot, nous avons déjà échangé.
Regardez l'onglet tout en bas sur la page d'accueil, vous y trouverez les seules réponses que je peux vous donner sur votre dossier médical.

J'ai été à l’Enfant Roi en 1970. J'avais 6 ans, j’étais au pavillon Ehari Bertin Hugo. Je suis parti en 1982, j'ai connu la monitrice Monique, ma kynésitérapheute Mme Orlondo, les camarades Latifa, Belkacem, Lynda, Allouche, Nehari, Batache, Yamina, l’infirmier dont je garde un bon souvenir et Guathier Catherine qui est devenu aide-soignante que j’embrasse de tout mon cœur pour sa gentillesse.

Merci Mohamed pour votre témoignage précieux.
Etes vous sûr que votre établissement soit l'Enfant Roi.? Le pavillon dont vous parlez n'existait pas apparement à l'Enfant Roi.
Merci - Christophe

c al helio marin d hendaye

Vous n'étiez pas à l'Enfant Roi mais à l'Hôpital Marin d'Hendaye. J'y ai travaillé de 1978 à 1988. J'ai bien connu Latifa, Batache aussi.
L'Enfant Roi était le preventorium situé sur la corniche entre Hendaye et St Jean de Luz.

Je n'étais pas à l'enfant roi, j'étais à l'hélio marin Hendaye plage.

À l’hélio marin y a avait des maltraitances sur des enfants handicapés. La nourriture était dégueulasse, pas de lait, de fromage, on ou nous forçait à manger et certains en vomissez, les infirmiers dont je suis reconnaissant Mme Marty, Mme Lambert, Mr Ordouille et celle qui m’a apportait beaucoup d’affection CATHERINE GHAUTIER que je n’oublierai jamais

Bonjour , j'ai mis votre témoignage sur le site
hendaye-preventoriums-aeriums.webnode.fr que je vous invite à aller voir.
Merci

Bonjour Mohamed,
Vous n'étiez pas à L'Enfant Roi mais à L'Hélio Marin. J'y travaillais (côté administratif) et je connaissais bien toutes les personnes que vous mentionnez. J'ai toujours des contacts avec certaines.

Derrière les magnifiques hortensias, l'enfer !!! C'était à peu prés en 1967

j'y ai été avec ma soeur Esther dans les années 66 ou 67
effectivement on peut parler de maltraitante infantile institutionnelle ;
J'ai l impression qu' à cette époque tout cela était considéré comme normal dans les établissement médicosociaux pédiatrique

Mon prénom : VALMONT , Je ne me rappelle plus de la date exacte 63 65 , j'ai peu de souvenir, je me rappelle quand on partait à la mer , les dortoirs , j'étaiS plutôt petit menu , s'il quelqu'un se souvient de moi , j'ai 61 ans , je lui répondrai . merci...

Je connaissais l'obligation de manger son vomi sous la pression de la/des cheftaines. Une nuit, alors que j'étais malade de la varicelle et que je dormais à l'infirmerie, soudainement sujet à un rejet gastrique, terrorisé, j'avais préféré enfouir l'objet du délit sous mon oreiller plutôt que de supporter une brimade éventuelle. J'avais 5 ans.

...ces "cheftaines" indignes. Je me souviens aussi de très beaux paysages, de la mer que je voyais évidemment pour la première fois, des bateaux de plaisance amarrés dans le port, vus de loin en descendant vers la plage, que nous supposions "Marseille" et qui était en fait, je le comprends maintenant, St Jean De Luz. Et puis, que de belles promenades dans l'arrière pays, au milieu des fougères. Ma mémoire est probablement imparfaite, aussi, merci de recouper mes souvenirs...avec les vôtres

je me souviens aussi d une nature magnifique splendide , qui m'a sans doute aidé à supporté mon séjour

Je remercie Mr Gorski de m'avoir informé sur l'existence de ce site. Revoir cet endroit me bouleverse. J'ai fait un séjour de 5 mois en 1963 ou 1964 à "L'Enfant Roi", je devais avoir 5 ans et je venais de Grenoble. L'émotion m'a submergé en lisant vos témoignages et je me remémore quelques souvenirs : un voyage en train interminable, sans mes parents...de grands dortoirs, un uniforme informe culotte/polo oranges, la bergerie, l'infirmerie, le terrain de pelote basque, un grand parking où certains enfants avaient le bonheur d'y voir arriver leurs parents, parfois... Je me souviens aussi de la sieste, obligatoire et très encadrée : mes parents, que je n'ai pas vus pendant 5 mois, m'avaient envoyé un petit colis dans lequel il y avait une voiture miniature avec sa remorque porte-bateau. Il m'a été confisqué dès la sieste suivante jusqu'à la fin de mon séjour. J'ai 58 ans et j'y pense encore, honte à

J'avais 4 ans et demi la première fois, j'y suis restée 3mois et
6 ans et demi la deuxième fois et là ça a duré 7 mois : cachot, châtiments corporels, humiliations en tout genre, peur permanente...Moi aussi j'ai dû remanger mon riz au lait
régurgité, vomi et ceci un bon nombre de fois. Jamais une seule visite. Je me souviens de Christian Robert de Saint Etienne, 9 ans, grâce à qui mon deuxième séjour s'est teinté d'une note affective et que je n'oublierai jamais.

Bonjour. je viens de lire ces témoignages qui me révoltent par toute cette souffrance subie par un bon nombre d'enfants...et le silence qui sans suit ..sans condamnation pour les mauvaises personnes car en ce temps là, la communication existait peu....un proche de ma famille vit depuis de longues années une dépression en sourdine sans vouloir avouer un viol subit dans les années 1961 ...cette petite phrase a été lue par hasard dans son journal intime...il reste dans son silence comme celui imposé à l'âge de 8 ans peut être par des menaces verbales ou en lui faisant croire que cet acte était normal!!!!Combien de personnes vivent aujourd'hui avec ces très mauvais souvenirs qui ont saboté leur vie..j'ai lu le témoignage en date 21.6 de Daniele Montagnon, vit-elle toujours dans la région Grenobloise (Mens!!) car je suis de Grenoble et nous aurions pu nous rencontrer pas pour mieux comprendre, mais échanger qqs souvenirs.
Merci Christophe pour votre dévouement

Oui c'est bien ça , nous vivons à Mens depuis 30 ans, tout à fait ok pour échanger .

Je n'ai jamais pensé avoir recours à Internet pour exorciser ces 4 mois d'enfer qu'a été ce séjour à < l'enfant roi> roi de quoi ?
Des insomnies dès le retour à la maison. Des parents impuissants devant des réactions de panique , l'enfance reprend ses droits quand même mais dès flash reviennent de temps à autre , on n'attribue pas de suite le changement de comportement à ce qu'on a vécu , occulté pour s'en sortir.Et il faut un œil extérieur en l'occurrence mon mari pour faire ressurgir le passé et trouver des explications .
5 Psychologues se sont casses les dents sur mon cas, on avance un peu chaque fois mais cela fait 52 ans et je sais aujourd'hui que ma vie ne sera jamais celle qu'elle aurait due être .
Un voyage en train tres long Grenoble Hendaye de nuit couchée à même le sol .
Une arrivée avec effectivement un abandon de son identité avec ces ensembles en éponge rouges taille approximative ,
ces dortoirs où les grands nous reversaient avec nos lits , l'angoisse de l'énurésie et le défilé des malheureux avec leurs draps mouillés sur la tête , les dames de service qui ne parlaient pas Français (espagnol) très peu aimables, le vomi reiingurgité, l'impétigo qui nous mangeait le visage avec les pansements qui tombaient et que nous avalions en mangeant, en 4 mois pas de coiffeur, mes parents ont eu du mal à me reconnaître.
On leur avait promis pour leur enfant , de grands bains de mer , je n'y suis jamais allée , à la place des siestes obligatoires sur des terrasses accablées de soleil où le goudron fondait et qui nous servait de réglisse , ce que j'ai avalé pour l'instant ne m'a pas cause de cancer.
Ce fut là mon premier coup de de soleil , des brûlures sur tout le corps' qui m'ont envoyée pour un premier séjour à l'infirmerie. La varicelle pour un second et les innombrables cicatrices car pas de soulagement des démangeaisons .
Nous allions au sport , là nous ôtions nos barboteuses pour une tenue de gym et au retour , un autre enfant avait pris nos vêtements donc nous prenions un autre ensemble parfois beaucoup trop grand.
Des tas de réactions me renvoient dans ce passė hélas si présent , des odeurs de nourriture qui m'écœurent encore, de plantes qui me mettent mal à l'aise , la chaleur du soleil qui me ferait prendre un malaise, et bien sûr cette impression d'abandon quand je dois me séparer d'un proche.
J'ai tjrs eu comme une crainte d'avoir été violee ce n'est pas net ,peut être qu'un jour j'aurai une image claire.
Univers carcéral sûrement mais quelle faute avait on commis ?

Merci pour ce témoignage terrible que je n'aurais pas imaginé. Je me pose la même question pourquoi cela ? et pourquoi certains ont passé un bon séjour et d'autres non.
En quelle année ?

Avril à Juillet 64

Merci, pour le viol comme je le dis un peu plus bas au témoignage suivant ce n'est pas exclu, étant donné que plusieurs témoignages ont un doute la dessus.

j ai vu des maltraitences

Effectivement Christophe , pourquoi certains témoignages sont positifs et d autres décrivent des maltraitantes ;
Y avait il plusieurs section dans cet établissement ,
j'aurais tendance à croire qu'en fonction de l origine sociale des enfants les traitements ont été différent ....
c'est une hypothèses

Bonjour,
Pour moi qui est passé quelques année dans cette ''colonie de vacances'' se fut une joie; année 70-80.
les témoignages négatifs sont liés a des années et non a l'origine sociale..
les année 50 et 60 étaient terribles selon certains témoignages.
Les années 70 avec le changement de direction ont été normale, établissement considéré comme une colonie de vacance.
Il y avait que 2 sections d'enfant malade ''les oursins" enfants très handicapés mental et moteur et la section des ''coquillages'' enfant avec retard mental.
Les autres groupes ; les pins-les caravelles-les guépards-les hirondelles-les gazelles, étaient des enfants avec des difficultés familiale et ''l'enfant roi'' était devenue une colonie de vacance pour enfant en difficulté familiale, en un mot une colonie de vacance gratuite.
On ne parler plus de sanatorium pour enfant malade, certes on faisait une sieste sous un préau l'après-midi mais jamais connu l'enfant roi pour soigner des enfants....le changement de direction a changé le fonctionnement des année 50 et 60.....
je suis triste de lire ces ''mauvais témoignages'' alors que moi et mon frère avons que de bons souvenirs de cette endroit avec des monitrices très intentionnées qui ont remplacé notre maman pendant 12 ans.

A daniele montagnol
De 1962 a 1963.
11 mois d horreur que j ai vécu....d avril 1962 a mars 1963
Les caravelles .aujourd hui j y pense encore et ma vie a été bousillée....
J ai des documents cartes envoyées aux parents bulletins de santé des 11mois par le Docteur MEUR ....mais ma famille ne veut pas que j en parle...mais mon médecin actuel comprend que je veuille témoigner afin de me libérer et de dire que c était vrai....j enverrai les photocopies à mR Gorki....

mon frère avait 8 ans lors de son dernier séjour dans un établissement de santé. En lisant les divers commentaires ( en particulier vomi ) je pense que c'était à l'enfant Roi. Sans que nous en ayons parlé mis compte tenu de son état de déprime chronique je suppose qu'il a du subir des maltraitances et même un viol ou plusieurs viols.
Cela vous semble -t-il plausible ? si oui que faire ?

Oui plausible au vue d'autres témoignages.
Plus d'archives et prescription au bout de 20 ans je crois sur des personnes peut être déjà dcd.
Quelle année ?

regarder les photos qui ont ete ajouter sur monitrices peut etre reconnaitrai vous quelqun elle ont ete prise en 1961 ou 1962

Emprisonne de 1961 a 1963 passe 6 mois a l infirmerie pour une jaunisse

Bonjour,
Je viens de lire nombre de témoignages.......
Pour moi, avant 1970, c'est le grand trou noir du passé!!!!!aucun souvenir!!!!!c'est comme si ma vie commençait en 1970 et non à ma naissance en 1957....
A force de travail sur soi avec un spy, j'ai réalisé au décès de mon papa il y a un an maintenant, que mon frère (7 mois) et moi (11 ns) avons séjourné à hélio-mari à hendaye en 68-69. Le peu de souvenirs : mauvaise impression à l'arrivée, courrier posté à l'extérieur sans autorisation lors d'une sortie dans les premiers jours.... les dortoirs, les douches collectives, la terre glaise, les pointes en guise de haut de maillot de bain en nombre insuffisants en coton bleu, les polyomélites sur chariot que l'on poussait jusqu'à la plage, les costumes et danses flokloriques pour accueillir les nouveaux, les séances de gym correctives, les souffles dans des tubes, l'apprentissage de la natation dans un petit coin rocheux où l'on se rendait en petit car/bus, des marches, les roches jumeaux, la pluie, des séances de ciné muet laurel et hardi.......les carambars achétés ? sur les remparts, les arcades....le réfectoire (garçons et fille) avec successivement les rangées "grossisant", "normal" et amaigrissant" au fond
Dans mon souvenir, lorsque nous sortions nous étions tout près le long des remparts et nous avions un accès sur la plage côté des rochers jumeaux.
Aussi, je souhaite savoir si hélio-marin et l'enfant roi sont un seul établissement ou deux bien distinct.
Merci à ceux qui me répondront et me permettront d'y voir encore plus clair.
Monique (malonique57@gmail.com)

l enfant roi et la colonnie helio -marin n ont rien a voir l enfant roi se situer route de la corniche entre hendaye et socoa ou il y a maintenant pierre et vacances l helion marin etait une colonnie qui se situer pas loin des rochers jumeaux

a l hopitzl mrin ya ru des maltraitencse

Vous etiez très certainement à l'Helio Marin et non à l'Enfant Roi. Les "remparts"dont vous parlez sont en fait un grand mur au bord de la plage des 2 jumeaux à Hendaye.
Les enfants atteints de polio n'étaient pas à l'Enfant Roi a7 l'époque mais à l'Helio, et ils étaient effectivement amenés à la plage sur des chariots.
Cet établissement faisait partie de l'Assistance Publique de Paris.

J'ai été monitrice à l'enfant roi en 1961 jusqu'en 1963 je crois, j'avais 20 ans, je m'occupais surtout des petits le bâtiment tout en haut à droite du dortoir. J'ai trois filles et je n'ai jamais pu les mettre en colonie surement à cause de ce que l'on nous imposait, je me plaisais beaucoup mais je suis partie à cause de cette doctoresse ou directrice je ne me rappelle pas de son nom qui nous obligeait à faire certaines choses.

Bonsoir Odette,
J'ai vécu à l'Enfant Roi pendant que vous y étiez.
Cette terrible docteresse s'appelait Marguerite Meur.
Elle n'était pas la directrice mais faisait la pluie et le beau temps dans l'établissement et "martyrisait"les enfants.

bonjour je n avai pas vu votre reponse je ne me rappelle pas de vous ni de votre papa mais je suis plus age et ma memoire me fait defaut je ne me rapelle pas les dates exate la photo ou nous sommes 3 ce sont des monitrices qui y etait en meme temps que moi certaine s sont reste apres moi en avez vous reconnu, est des enfants sur laphoto amicalement

j ai mis un autrecommentaire qui mais revenu sur la page monitrice peut etre cela vous parlera meme si vous n etiez pas concerne vous n avez reconnu personne sur la photo ou je suis avec les enfants un jour apres le gouter,??

Bonsoir Odette,
Je suis désolée de ne pouvoir reconnaître quelqu'un sur ces photos. J'étais bien jeune lorsque vous y étiez, (je n'avais que 11 ans) et je connaissais peu les monitrices (que papa refusait d'appeler des cheftaines). Je ne me souviens que d'Angeline que j'ai retrouvé par la suite à l'hôpital Helio Marin d'Hendaye où je travaillais dans les années 80. Ele travaillait à la crèche de cet établissement ou était ma fille lorsqu'elle était bébé. C'était une dame adorable.

On parle bien de la même. Qu'elle finisse en enfer, la garce !

Je parle du Dr Marguerite MEUR, une horreur !

Ne serait-ce pas le Docteur Marguerite MEUR ? Une peau de vache style sergent-chef de commando disciplinaire. Une horreur !

oui, c'était bien le Dr Meur; une femme horrible qui tourmentait tous les enfants, quel que soit leur âge. Elle était très, très méchante. Tout à changé avec l'arrivée du Dr Labèque, heureusement!!

J’y étais de février à juillet 61 je n’avais pas encore 5 ans. Je me souviens que l’on me mettait la tête (le visage) sous le robinet quand je ne voulais pas manger. Maintenant, je ne suis pas à l’aise dans l’eau tjrs peur que quelqu’un m’enfonce. Le mal être, le manque de confiance en soi et la peur du rejet

bonjour,
Je suis "tombée" sur ce site par pur hasard, et pourtant malgré toutes ces années passées, les mauvais souvenirs sont encore là. Je suis restée à l'Enfant Roi (quel beau nom pourtant), de 10 à 11 ans. c'était en 1956-1957. Il y a eu quelques bons moments heureusement, mais il me reste le souvenir de ces siestes sur des transats, ou il ne fallait pas bouger, sinon les claques pleuvaient facilement et elles étaient fréquentes. Certaines monitrices pendant les promenades prenaient des branches d'arbre de noisetier je pense, les dénudaient et nous cinglaient avec, nous laissant de vilains sillons rouges sur les jambes en plus de la douleur.
Je me souviens particulièrement de l'une d'elle,
Marie Thérèse. Elle avait une particularité pour nous punir. J'en garde un souvenir très douloureux : elle nous pinçait fortement la joue et la tournait et cela faisait énormément mal Je ne l'aimait pas et pourtant je me suis efforcée malgré mon jeune âge à devenir une de ses "chouchoutes" afin que punition s'il y avait, soit atténuée.
Un autre souvenir, mais il y en a tant à raconter, que parfois, ils sortent un peu en vrac, nous étions dans un bâtiment éloigné du château, pour certaines qui mouillaient leur lit, la punition était très humiliante, il leur fallait porter sous le bras leurs draps salis devant toutes leurs petites copines.
J'avais refusé de manger une purée de pois cassés, j'y ai été obligée, et bien sûr j'ai vomi, claque et sortie de table violente. Je reconnais que à notre âge nous n'étions pas de petites filles parfaites, parfois pas trop sages, trop remuantes, mais nous étions vivantes et parfois trop gaies ce qui devait leur déplaire.
Nous écrivions une fois par semaine, je crois, à nos parents, sur de petites cartes mais au crayon à papier, car il ne fallait absolument pas se plaindre, tout devait être parfait.
Les colis que nous envoyaient parents restaient bloqués au château, et la fille du directeur, choisissait parmi nous une petite pour passer la journée avec elle, c'est ainsi que par l'une d'elle j'ai appris que le colis que m'avait envoyé mes parents pour mon anniversaire y était, alors que je croyais qu'ils m'avaient oublié.
Tous les mois nous passions une visite médicale avec le médecin, une femme, dont j'ai vu par la suite son nom dans un journal, pour mauvais traitement, à ce moment nous pensions que notre poids était décisif pour notre retour, et nous nous bourrions de pain pensant peser plus lourd.
Je n'avais pas vu mes parents depuis un an, je m'ennuyais et un jour lors d'une promenade, avec une amie nous sommes parties toutes les deux, pensant faire du stop pour rentrer à Paris (avec nos petites tabliers bleu/blanc nous ne pouvions aller bien loin)
Nous nous sommes enfuies vers la petite Chapelle Notre Dame de Socorri. Bien sûr nous avons été retrouvées et je me souviens qu'au retour, la punition a été sévère et douloureuse
Mais nous avions gagné. Nous étions renvoyées.
Avant notre retour, nous avons été isolées au lazareth, dans une petite chambre pendant près d'une semaine, sans livre sans crayon sans papier, traitement difficile pour un enfant de cet âge
Point positif il m'a été donné ainsi une résistance, une force, une envie de vivre et de l'apprécier.

M. MARNY MERCI DE ME CONTACTER AVEC LE FORMULAIRE SUR LA PAGE D'ACCEUIL TOUT EN HAUT.

Mon père était âgé de 10 ans quand t'il est allé .
C était dans les années 70/71
Il s appelle Yannick-angel il a actuellement 57 ans et sont souhait le plus chers est de retrouver ces anciens camarades ... Il ce souvient surtout d'une femme qui s appelait "Annie Dupin" désoler pour l orthographe ;)
Mon père était accompagné de sont frère Didier -angel qui avait un handicap mental .. Si vous avez le moindre souvenir qui correspond a mon père n'hésitez pas a me contacter . je vous remercies

Je me souviens avoir séjourné du 1er mai au 30 juin 1958 pour raisons de santé. J'avais 7 ans et j'ai gardé le souvenir d'une discipline de fer sans aucune amitié particulière de la part de l'encadrement. Le jour ou mes parents m'ont laissé , mon moral était au plus bas et j'ai gardé trés longtemps la vision de cette route qui pour moi était le symbole de la liberté. Les promenades s'effectuaient en groupe sous un soleil ardent avec interdiction de porter un maillot de protection sur le corps. J'ai encore en mémoire les brûlures sur la peau de mes copains qui avaient la forme d'énormes cloques... L’après midi en retour de promenade j'ai le souvenir de séance d’inhalation d'essence de pin assis tous en rond autour du diffuseur. Après un certain temps je me souviens d'avoir changé de groupe et appartenir à celui des "pirates"!!! Ce qui nous avait permis avec un copain d'avoir une chambre à deux avec une belle vue sur la mer...mais un soir nous étions couchés et donc normalement endormis , nous avions continué de papoter avec insouciance et la directrice surgit comme une furie et nous bâti a coups de pantoufles avec une rage rarement observée!! je ne l'oublierai jamais.. le seul point positif que je garderai de ce séjour ou je ne vis qu'une fois en deux mois mes parents, c'est d'avoir retrouvé une bonne santé! mais à quel prix...