Echange avec Katia Labèque le 23-8-2015.
Notre père a acheté le domaine avec Mr Durandeau vers 1968/69. Mr Crespin est resté encore en activité tant que l’achat n’était pas payé.
A son arrivée effective comme directeur de l’établissement pour la partie médicale, notre père a changé immédiatement les règles qui étaient établies jusqu’à présent. C’est son associé Mr Durandeau qui s’occupait du reste.
La memoire de mon père mérite d’être préservée car c’était un homme exceptionnel qui a passé son temps pour les enfants dont il s’occupait. Il ne peut y avoir de confusion avec les années précédant son arrivée.
Il y a eu ensuite une loi de régionalisation (au début des années 80 ?) qui n’autorisait le placement des enfants que dans la région où ils habitaient,l’établissement s’est vidé peu à peu des enfants qui venaient y séjourner, jusqu’au point où il y avait presque davantage d’employés que d ‘enfants. Il a fallu licencier et mettre en vente.
Nous avons proposé à l’époque de racheter les parts de Mr Durandeau afin de transformer ce lieu en résidence d’artistes, salle d’enregistrement, salle de concert etc…mais Durandeau a refusé et nous avons acheté en 1983 une autre propriété dans laquelle nos parents ont déménagé en 1984.
Ils ont vendu Bordaberry quelques années plus tard (vers 1988/89) à une personne qui n’a jamais payé que le premier tiers.
Ensuite il y a eu un procès mais cette personne s’est mise en faillite, et mes parents n’ont eu droit à rien car il y avait des créanciers plus importants qu’eux.
Une question se pose sur la destruction de la chapelle et des bâtiments historiques autour du château de Bordaberry.
Bordaberry c’est une histoire bien triste, nous avons toujours regretté d’avoir perdu cet endroit.